Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent et regorge d’une importante variété de pierres précieuses et de matières fossiles.

La politique minière s’articule autour des principaux axes suivants : la poursuite et l’intensification des travaux de prospection et d’évaluation des indices (notamment l’or) et leur mise en exploitation, la mobilisation des moyens matériels et financiers et leur utilisation à travers des structures adaptées, l’élaboration d’un cadre législatif, réglementaire et institutionnel adéquat, le développement d’infrastructures de base adéquates (énergie et voies de transport). Le Mali mise sur son secteur minier, qu’il veut faire participer davantage au financement de son développement économique. 

La principale exploitation minière concerne surtout l’or dont la production industrielle a battu un nouveau record en 2019 en atteignant 65,1 tonnes, en progression de 7% par rapport à 2018. Un chiffre qui le place au troisième rang des producteurs africains, après l’Afrique du Sud et le Ghana. Le secteur reste le secteur phare de l’économie malienne en termes de ressources générées, soit en moyenne 250 à 300 milliards de francs CFA par an. Ce qui représente plus de 7% du PIB, 75% des valeurs à l’exportation et 25% du budget national.  La production artisanale du métal jaune est estimée à 6% par an.

Autres minerais: fer, bauxite, uranium, phosphates, marbre, manganèse, pierres précieuses et semi-précieuses (diamants, grenat etc.).